M o d u l e   3 :
L'Ile des brebis – un plan d’action

J’ai fait un rêve : je me trouvais sur une île appelée l'Ile des brebis. Les brebis étaient dispersées et errées seules un peu partout dans l’île. Un feu de forêt ravageait l’île et se propageait depuis l’une des extrémités. Toutes ces brebis semblaient condamnées à périr à moins qu'elles ne trouvent un moyen de s'échapper.

Plusieurs cartes officieuses existaient mais j'avais, moi, à ma disposition un exemplaire de la carte officielle, sur laquelle j'ai découvert qu' il y avait une passerelle reliant l’île au continent ; un pont étroit qui, selon les indications, avait été construit à un coût terriblement élevé.

Ma tâche consistait à faire traverser ce pont aux brebis. J’ai aussi découvert que plusieurs bergers étaient déjà en train de rassembler les brebis qu'ils trouvaient ici et là. Ils réunissaient dans des enclos celles qui étaient proches du pont. Mais la majorité des brebis étaient très éloignées et les bergers qui partaient à leur recherche étaient peu nombreux. Les brebis qui se trouvaient près de l’incendie savaient qu'elles étaient en grand danger et elles étaient terrifiées ; les autres, plus éloignées du sinistre, paissaient tranquillement, profitant encore de la vie.

Près du pont, deux bergers chuchotaient et riaient ensemble. Je me suis approché pour connaître le sujet de leur joie dans une situation aussi sombre.

« Le gouffre se rétrécit certainement à un endroit et les brebis les plus fortes auront, au moins, la possibilité de s’échapper » a dit l'un d'eux. Peut-être que le courant est modéré et le fleuve peu profond. Alors, au moins les plus courageuses pourront traverser, ajouta-t-il.

« C'est bien possible », répondit le second. En fait, ce serait formidable de découvrir que nous ne sommes pas sur une île. C'est peut-être simplement une péninsule, beaucoup de brebis sont probablement déjà à l'abri. Le propriétaire a certainement prévu une issue de secours. » Ils se sont alors détendus et sont allés s'occuper d'autres choses.

J’ai commencé à réfléchir à leurs théories : pourquoi le propriétaire aurait-il engagé de grands frais pour construire un pont, en particulier un pont si étroit que de nombreuses brebis refusaient de traverser même quand elles l’avaient trouvé ? En fait, s'il existait un meilleur chemin par lequel beaucoup pouvaient être sauvées plus facilement, le fait d'avoir construit ce pont était une erreur monumentale. Et si ce n'était pas une île après tout, qu'est-ce qui empêcherait le feu de se propager sur le continent et de tout détruire ? Alors que je réfléchissais à ces choses, j'ai entendu une voix douce derrière moi qui disait :

« Il y a une meilleure raison que la logique, mon ami. La logique pourrait te conduire dans un sens comme dans l’autre. Regarde ta carte. »

Là, sur la carte, près du pont, j'ai aperçu une note écrite par le premier assistant-berger, Pierre : Il n'y a de salut en rien d'autre, car, de l'île vers le continent, il n'y a aucun autre chemin par lequel une brebis puisse être sauvée. J'ai alors déchiffré une inscription gravée sur le vieux pont en mauvais état : Je suis le pont. Aucune brebis ne peut atteindre la sécurité, si ce n'est par moi.

["Sheep Island" repris et traduit avec autorisation, McQuilkin, Robertson ; The Great Commission, © 1984, Gabriel Resources OM Literature, P.O. Box 1047, 129 Mobilization Road, Waynesboro, GA 30830 ]

Chaque jour, 50 000 personnes meurent sans jamais avoir eu l'occasion de connaître Jésus-Christ. Ce sont les « brebis » qui vivent loin du « pont » ; ce sont les groupes ethniques que l’Évangile n’a pas encore touchés. Les amener au salut est une tâche immense. Nous avons les ressources, nous sommes bien conscients du besoin, et pourtant ils attendent toujours.

Jésus a dit : « Quel homme d’entre vous, s’il a cent brebis et qu’il en perde une, ne laisse les 99 autres dans le désert pour aller après celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la trouve ? » (Luc 15.4).

Pour votre réflexion personnelle : Pensez à votre attitude personnelle à l'égard de ceux qui ignorent l’Évangile. Peut-être étiez-vous inconscient du grand nombre de personnes dans le monde qui se perdent. Peut-être en étiez-vous vaguement conscient, mais trop préoccupé par votre propre vie pour faire quelque chose. Peut-être avez-vous désiré vous engager, sans savoir comment. Ou peut-être faites-vous déjà quelque chose, mais souhaitez-vous en faire plus. Considérez maintenant la possibilité de vous engager à porter l'Évangile aux peuples qui l’ignorent toujours.

Vous pouvez faire cette prière : Seigneur, tu es le bon berger. Tu nous a clairement montré l'importance de laisser les 99 brebis qui ont déjà traversé le pont vers la sécurité, pour aller secourir celle qui est en danger. Je t'en prie, remplis-moi de ton sentiment d'urgence face à ceux qui sont encore loin de ton royaume. Montre-moi comment tu veux que je m'engage pour les guider vers la sécurité éternelle. Amen.

A. Engagez-vous pour un « troupeau » que l’Évangile n’a pas touché

Actuellement, 10 000 peuples dans le monde n’ont aucune connaissance de l’Évangile. Vous pouvez vous

joindre à d’autres qui sont déjà à l’oeuvre pour en atteindre au moins un. Aidez à guider un troupeau vers le pont. S'engager pour aider à amener un peuple dans le Royaume de Dieu, c'est mettre en oeuvre un plan d’action international bien connu qui consiste à « adopter » un peuple. Cela ressemble beaucoup à la manière dont une famille naturelle adopte un enfant et s'engage à l'élever jusqu'à sa maturité. Tout chrétien ou groupe de chrétiens peut adopter un de ces groupes ethniques. Vous pouvez l'adopter en tant qu'église, groupe au sein de votre église, groupe d'étude biblique, famille, particulier, etc.

Les adoptions les plus solides sont peut-être celles où toute une église s'engage et travaille en partenariat avec des organisations missionnaires jusqu'à ce que le peuple qu'elle a choisi connaisse l’Évangile.

Lorsque vous avez choisi un groupe ethnique, vous pouvez rechercher qui d’autre est engagé en faveur de ce même groupe. On trouve souvent des particuliers, des dénominations religieuses et des organisations missionnaires qui collaborent dans une « alliance pour un peuple » ; grâce à ces contacts, vous pouvez trouver un service utile et qui correspond à vos dons et possibilités. Par leur travail, ceux qui adoptent un peuple cherchent à voir des églises démarrer dans ce groupe ethnique, et des Bibles (la « carte officielle ») mises à disposition dans la langue maternelle de ses membres. On considère que l’Évangile a « atteint » un peuple, lorsqu’on y trouve des églises capables de continuer l’évangélisation de leur propre peuple sans aide supplémentaire.

Si vous voulez avoir une part dans l’accomplissement du plan éternel de Dieu pour la rédemption de personnes de tous les groupes ethniques, commencez par en adopter un que l’Évangile n’a pas encore touché. Au début, votre tâche principale sera de prier. Vous pourrez faire certaines recherches pour apprendre à mieux connaître le peuple que vous avez adopté ou, mieux encore, faire un voyage pour

  

découvrir leur pays. Vous pouvez devenir un « avocat » en amenant d'autres à se joindre à vous dans cette entreprise (votre église, votre groupe de prière, des amis à l'université, votre famille, etc.). Vous pouvez vous engager personnellement à mettre de côté de l’argent pour le peuple que vous avez adopté ou à lancer des actions pour obtenir des fonds. Certains partent comme volontaires à court terme, d’autres comme missionnaires de carrière ou alors s’engagent à en aider d'autres à partir.

De loin, tous les troupeaux peuvent se ressembler. Si 10 000 peuples différents sont toujours sans aucune connaissance de l’Évangile, ces peuples qui ont tous besoin de vous, comment pouvoir même commencer à en choisir un ?

B. Choisir un peuple selon la religion à laquelle il appartient

1. L'islam. La moitié des peuples toujours sans aucune connaissance de l’Évangile sont des peuples musulmans. Il est incroyable qu’on compte moins de trois missionnaires chrétiens pour chaque million de personnes se rattachant à cette religion ! Les peuples musulmans remontent à Abraham et ont un lien avec la foi chrétienne. Ils honorent Jésus en tant que grand prophète, mais ils ne croient pas qu'il est le Fils de Dieu, mort sur une croix et ressuscité des morts. Les musulmans, comme les chrétiens, propagent leur foi pour obtenir des conversions partout dans le monde. Ils interdisent strictement aux leurs de changer de religion et ils persécutent ceux  qui le font. Dans de nombreux pays musulmans, les personnes qui se convertissent à une autre religion peuvent être exécutées.

Salaam ! Mon nom est Ahmed. Je suis musulman, membre de la communauté mondiale de l'Islam. Dans mon livre saint, le Coran, j'ai appris les cinq choses que je dois faire pour obtenir la faveur de Dieu. La première est de réciter notre confession de foi : « Il n'y a pas d'autre dieu qu’Allah et Mohammed est son prophète ». Je dois prier cinq fois par jour de la manière et au moment prescrits. Je dois faire une fois dans ma vie un pèlerinage à la Mecque, notre ville sainte, en Arabie Saoudite. Chaque année, je dois participer au Ramadan, qui consiste en quatre semaines mises à part pour le jeûne et des temps de

prière. Je dois aussi faire des dons aux pauvres. Si je fais tout cela, alors Allah sera satisfait. J'espère que je pourrai être assez bien pour Dieu.

2. L'hindouisme. La majorité des hindous réside en Asie du sud. Ils adorent des millions de dieux et leur religion maintient 13 % de la population du monde dans ses ténèbres. Il existe 2 700 peuples hindous que l’Évangile n’a pas atteints ; ils ont besoin de connaître Jésus-Christ, d’être libérés pour vivre dans sa lumière.

Bonjour, je m’appelle Poona. Tous mes parents et moi-même, nous pratiquons la religion hindoue, qui vénère des millions de dieux. Ma famille se rend dans les temples pour dire des prières spéciales et pour laisser des offrandes aux dieux les plus puissants : Brahmâ (le créateur), Vishnu (le protecteur) et Shiva (le destructeur). Nous avons aussi un grand autel chez nous qui nous permet d’adorer chez nous en offrant de la nourriture, de l'encens et des prières. Lorsque je mourrai, suivant la manière dont j'aurai agi pendant ma vie, mon âme se réincarnera dans un autre humain ou dans le corps d'un animal. Je fais tous mes efforts pour suivre notre loi éternelle et pour adorer les dieux, afin que ma prochaine vie soit meilleure. Je souhaite pouvoir être libérée de ce cycle de mort.

3. La religion populaire chinoise. Sur notre planète, une personne sur cinq vit en Chine, un pays composé de nombreuses cultures. La Chine est une ancienne dynastie, où les religions étaient autrefois le taoïsme et le confucianisme, jusqu'à ce que la civilisation occidentale s’impose par la force au début du 19e siècle. Après des années de combat, le communisme s’est établi sous la main de fer de son leader, Mao Tse-tung.

Bonjour ! Je m’appelle Ming Wah et je suis chinoise. A l’école, on m'enseigne les pensées de Mao Tse-tung à partir du petit livre rouge. J'ai compris que mon pays est le plus important de la terre, et que nous avons obtenu ce statut grâce à notre harmonie et notre discipline. Nous travaillons dur pour le bien de tous. On me dit qu'il n'y a pas de Dieu, mais je me demande secrètement si c'est vrai. Quand je pose des questions, on me punit - alors, je ne demande plus rien. Je dois montrer plus de respect envers mes aînés et les dirigeants.

4. Le bouddhisme. Sorti de l'hindouisme il y a bien des siècles, le bouddhisme s'est installé au Tibet, qui est devenu le centre de cette religion. Beaucoup de bouddhistes pratiquants y mélangent des éléments des religions traditionnelles chinoises. En général, peu de bouddhistes se convertissent au christianisme. Cela dit, l’expérience en Corée du sud a bien montré que c’est possible, puisqu'on y trouve les plus grandes églises chrétiennes du monde. Aujourd'hui, il reste environ 1 000 peuples bouddhistes non touchés par l’Évangile.

Bonjour, je m’appelle Yuyen, et je suis bouddhiste. On me raconte des récits sur les grands hommes que nous appelons Bouddhas ou les « illuminés », afin que j'apprenne davantage sur leurs nobles vérités et enseignements droits. Je ne crois pas que nous ayons une âme - seulement un corps avec des sentiments, des concepts et des pensées. Je travaille à les contrôler par la méditation pour devenir plus calme et plus sage. Ma famille va au temple afin d’y laisser des offrandes pour Bouddha. Quelques fois, je me demande si cela sert vraiment à quelque chose.

5. L'animisme. C'est une religion pratiquée par les tribus dans le monde entier. Les animistes croient que les objets ordinaires sont habités par des esprits. Eparpillées dans le monde, les tribus non-évangélisées sont au nombre d’environ 2 000. Une grande partie de ces tribus vit dans des lieux difficiles d’accès et ont leur propre langue. Heureusement, la plupart d’entre-elles ont montré un intérêt pour Christ et en conséquence, de nombreux efforts missionnaires sont entrepris pour essayer de leur apporter l’Évangile.

Bonjour ! Je m’appelle Kimu. Alors que certaines tribus sont nomades et se déplacent avec leurs troupeaux, la mienne est installée dans une région où nous plantons des jardins et élevons des animaux pour nourrir nos familles. Notre religion est aussi ancienne que la terre. Nous devons plaire aux bons et aux mauvais esprits qui vivent dans la nature autour de nous. Si nous ne le faisons pas, il se passe des choses graves. Ma fille est tombée très malade parce qu'elle a bu

à la rivière pendant la pleine lune. Le sorcier m'a aidé à satisfaire la rivière en offrant des cheveux de ma fille et en disant certaines paroles. Ma fille est encore malade. J'aimerais pouvoir trouver le grand Dieu créateur dont parlaient nos ancêtres, mais je ne sais pas comment.

6. Les autres religions du monde. La catégorie « autres » réunit une grande variété de religions, ainsi que l’athéisme. Parmi les plus connues figurent le judaïsme, le shintoïsme et la religion des sikhs.

C. Choisir un peuple selon la région dans laquelle il vit

1. L'Afrique du nord et le Moyen-Orient: Du grand désert du Sahara à la région fertile du fleuve Nil et jusqu'aux terres saintes d'autrefois, la vie quotidienne est étroitement mêlée aux anciennes religions. Le Moyen-Orient est le berceau de l'islam, du judaïsme et du christianisme qui tous revendiquent Abraham comme leur « père ». Aujourd'hui, presque toute la population de cette région est musulmane, bien que certains conservent leurs religions traditionnelles ou un mélange des deux. Les réserves de pétrole et les conflits perpétuels placent constamment cette région au centre des réalités internationales.

2. L'Afrique sub-saharienne: C'est une région ancienne et très diverse historiquement, où le christianisme a grandi et où le réveil s'est répandu. Cependant de nombreux groupements de tribus continuent de suivre les pratiques religieuses animistes de leurs ancêtres ou la religion musulmane des commerçants qui traversèrent ces pays. Cette région incroyablement belle est ravagée par des troubles politiques, une pauvreté extrême et le SIDA.

3. Les Amériques: Cette vaste région a connu la ferveur des pionniers de la foi chrétienne, et pourtant, même aujourd’hui, certaines tribus n’ont pas encore d’église locale ni de Bible dans leur propre langue. Ces petites tribus ne connaissent pas l’Évangile, parce qu’elles vivent dans des régions difficilement accessibles, elles parlent des langues uniques et elles sont devenues méfiantes à cause de ceux qui, au cours de longues années, ont profité d’elles.

4. L'Asie et le Pacifique: L'Asie est la région la plus peuplée du monde. On y trouve toutes les grandes religions, dont beaucoup y sont nées. C'est le foyer de la majorité des peuples non-atteints. On y trouve une multitude de langues et de cultures. L’Asie est à la fois ancienne et moderne. Elle constitue un centre industriel extrêmement productif et en même temps, c'est un lieu de pauvreté. - Le Pacifique, par contre, est une région essentiellement chrétienne marquée par un grand dynamisme pour l’envoi de missionnaires ; il n'y reste que quelques peuples que l’Évangile n’a pas encore touchés.

5. L'Eurasie Cette région, autrefois Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) communistes, a connu une histoire de plus de 1 000 ans de conquêtes, d'oppression et de migrations. Elle a été gouvernée par les Perses, puis par les Grecs, les Huns, les Turcs, les Arabes et les Chinois qui sont arrivés par la route commerciale connue sous le nom de « Route de la soie ». L'empire mongol a lui aussi englobé cette région. Au 19e siècle, c’est la Russie qui était dominante. L'Union soviétique s’est écroulée et, en 1991, les « états » qui composaient l’union ont proclamé leur indépendance.

6. L'Europe: Athée, « post-chrétienne » et musulmane, l'Europe a toujours été une région riche en cultures non seulement de par ses propres peuples qui y vivent depuis toujours, mais aussi de par les nombreux immigrants en provenance d'Afrique, d'Asie et du Moyen-Orient. Ces immigrants appartiennent en grande partie aux peuples les plus fermés à l’Évangile.

Activité : Lisez le texte dans chacun des cadres et devinez de quelle région du monde il est question. Notez le nom de la région sur la ligne qui se trouve dans chacun des cadres.

D. Décidez pour quel peuple vous voulez vous engager

« Si quelqu’un d'entre vous manque de sagesse, qu'il la demande à Dieu qui donne à tous librement et sans faire de reproche, et elle lui sera donnée. » (Jacques 1.5)

Voici un certain nombre de facteurs qui vous permettront de rétrécir le champ. Méditez sur les domaines suivants :

1.Prière: La prière n'est pas simplement une bonne idée ; c'est le premier pas essentiel pour concrétiser votre engagement dans l’exécution du plan de Dieu. Dans vos moments personnels de prière et d'intercession, est-ce que Dieu semble vous rappeler régulièrement un pays, un groupe religieux ou ethnique ? Vous pouvez aussi vous arrêter tout de suite et demander à Dieu de vous guider dans votre choix d'un peuple non atteint, sachant que vous pouvez, par votre engagement, avoir un impact réel sur le groupe ethnique que vous adoptez.

Prière proposée: Seigneur Jésus, merci de me permettre de m'engager dans ton oeuvre ici sur terre. Je veux que tous les peuples aient l'occasion de te connaître. Je veux faire quelque-chose pour aider. Conduis-moi à trouver un peuple que l’Évangile n’a pas encore touché ainsi que d'autres chrétiens engagés avec qui je peux travailler. Pour que ta gloire se répande dans le monde entier. Amen.

2.Relations locales: Y a-t-il dans votre ville ou tout près, à votre lieu de travail, à l’école… des membres de groupe(s) ethnique(s) ? Avez-vous des amis ou connaissez-vous des missionnaires qui travaillent déjà dans un autre pays ou parmi un groupe ethnique ? Peut-être votre église est-elle déjà engagée envers un peuple et pourriez-vous vous joindre à elle?

3.Préférences stratégiques: Vous pourriez considérer l'adoption de l'un des groupes ethniques les plus importants (composé de plus de 1 million de personnes) ou de l'un de ceux que l'on « oublie » auxquels peu d'autres personnes s’intéressent. Consultez la liste en annexe B pour certains de ces peuples.

4.Vos intérêts personnels: Votre attention est-elle retenue par les nouvelles traitant d'une région du monde, de certains groupes ethniques ou d'une religion ? Avez-vous déjà voyagé dans d'autres pays ou régions où peuvent se trouver des peuples que l’Évangile n’a pas touchés ?

5.Rapports historiques, politiques ou économiques: Votre pays a-t-il des liens historiques avec d'autres cultures ? Le Brésil, par exemple, est une ancienne colonie portugaise et, par conséquent, partage une même langue avec d'autres anciennes colonies comme le Mozambique ou l'Angola. Votre pays peut avoir d'importants liens économiques ou politiques avec un pays où il n'est pas facile d’entrer. Les Egyptiens, par exemple, peuvent entrer librement en Libye, alors que les ressortissants de bien d'autres nations ne le peuvent pas.

6.Considérations sociales: Souhaitez-vous vous engager dans un environnement plutôt urbain ou rural ? Parmi les riches ou les pauvres ? Existe-t-il un type particulier de travail sur le terrain dans lequel vous souhaiteriez vous engager ?

Prière proposée: Père, je te demande de me parler maintenant. Ma compréhension du monde est limitée, mais pas la tienne. Je te demande de m'aider à choisir la région du monde dans laquelle tu souhaites que je m'investisse - qu'elle me soit familière ou pas. J'écoute.

Activité:


Après avoir prié et écouté, écrivez :

1. Le nom d'une religion à laquelle vous avez peut-être pensé :
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2. Le nom d'une région qui est peut-être dans vos pensées:
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3. Pour terminer, notez le nom d’une église ou d’une organisation missionnaire que vous connaîtriez déjà et que vous pourriez contacter pour vous informer des possibilités de travailler ensemble pour toucher un peuple avec l’Évangile.
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E. Se mettre en route

Si nous travaillons tous ensemble pour achever ce qui reste à faire pour l’évangélisation du monde, des troupeaux de brebis venant de loin traverseront le pont avant que nous le réalisions. Notre bon berger ne « veut pas qu'aucun périsse, mais que tous arrivent à la repentance » (2 Pierre 3.9).

« Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle. » (Jean 3.16)

Dieu désire que tous les peuples ou « troupeaux », qu'ils soient loin ou près, aient l'occasion d'entendre parler de Jésus, de croire, de se repentir et de faire l’expérience de son pardon. Il nous a choisis et nous a donné l'ordre d'aller chercher ceux qui sont perdus. Près de 10 000 groupes ethniques n'ont jamais eu l'occasion de connaître Jésus-Christ.

Maintenant, si vous avez restreint votre recherche à une région géographique ou à une religion, recherchez les occasions de service parmi les peuples qui vivent dans cette région ou qui appartiennent à cette religion. Vous pourriez faire une recherche sur Internet (si vous y avez accès), dans une bibliothèque, ou écrire à diverses organisations leur demandant des conseils et des informations sur les possibilités de service. Remplissez le formulaire ci-joint et envoyez-le à l'adresse indiquée (ou envoyez la même information par courrier électronique pour obtenir une réponse plus rapide). Pour une aide ou des références supplémentaires, voir l’appendice C.